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1927
1957
1950
UN JOUR D’ÉTÉ
CÉSAR GAIFFE ACHÈTE UNE SCIERIE
au bord d’une rivière et de la forêt
à Derrière le mont, dans le Doubs.
La famille Gaife au complet, César,
sa femme Elisabeth et leurs 4 enfants
s’installent dans la maison.
UNE PETITE ÉQUIPE DE 7
OU 8 PERSONNES S’AFFAIRE.
Les bûcherons abatent les arbres.
Il faut ensuite les transporter vers la
scierie, à la force des chevaux.
Le travail est dur… Le terrain est
marneux. Parfois les atelages
s’enfoncent et les chargements
disparaissent. La plupart des hommes
du village travaillent à la scierie sous
l’autorité de Monsieur Gaife. César
est un patriarche, un notable, à l’écoute
de ses salariés et de ses concitoyens.
On vient souvent lui demander conseil.
EN 1950, CÉSAR PREND SA
RETRAITE ET CONFIE LES RÊNES
DE L’ENTREPRISE À SES FILS,
HENRY ET GÉRARD.
Les deux
hommes ont grandi dans la scierie
et commencé à y travailler très
jeunes. La scierie Gaife
accompagne l’essor économique
de l’après guerre. Tout est à
reconstruire. Dès le début des
années 55, Henry et Gérard
acquièrent un brevet de cofrage
en bois. Pour développer l’activité,
un atelier est construit à côté
de la scierie. L’activité s’est
développée. Les salariés dépassent
les 25. Désormais, l’entreprise,
en plus de son acticité de scierie,
fabrique des panneaux de cofrage.
Elle est l’une des premières à partir
des arbres pour aller jusqu’aux
produits fnis.
EN 1957 , LA SCIERIE
GAIFFE DEVIENT
COFRECO.
Pour construire
ce nom, les Gaife sont
partis du mot “ cofrage ”
et lui ont accolé un sufxe
sonnant… italien. Car les
italiens sont très présents
sur le marché du bâtiment
et synonymes de qualité.
César et Elisbeth Gaiffe et de droite à gauche Henry Pierre Minette et Gérard
Bucheronnage
Gérard et Henry Gaiffe
La scierie de Derrière le Mont
HISTOIRE
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